2 – Développer une nouvelle économie
Croissance scélérate
Les terriens creusent leur tombe avec l’insatiable globalisation et ses indices de croissance fétichisés. Elle produit tous les maux de l’hyperactivité humaine qui saccagent notre planète. Croissance forcée aux dépens des pays peu compétitifs. Ses fruits pourris couvrent le globe. La mondialisation met en concurrence les pays riches et pauvres. Conséquence: nos travailleurs peu qualifiés perdent leur boulot et restent chômeurs car ils n’ont pas la formation intellectuelle leur permettant de s’adapter aux nouvelles technologies. Pour eux, marché de dupes. Comme pour la planète: consommation dopée partout par des prix trop modiques, produits jetables à profusion qui dilapident les ressources terrestres et parcourent le monde en polluant à tout-va. Le dumping qui vole nos emplois transforme les salariés en esclaves. Travailleurs pauvres. Employés poussés au burnout. Augmentation de salaires chiches. Actionnaires gavés. Rétribution des grands patrons démente. Richesse astronomique des petits génies de la technologie. Le standing des populations riches, que tous les individus moins favorisés s’efforcent d’imiter, rapproche toujours plus vite l’humanité de sa fin. Chez l’adulte, la croissance le tue quand ses cellules se multiplient sans limites. Il faut se libérer des diktats insensés de la croissance. On peut satisfaire les besoins humains sans bousiller la planète. En prélevant juste les ressources indispensables aux hommes. L’actuel gaspillage, indéfendable, est le nœud coulant qui nous serre la gorge chaque jour davantage. Un pays bien géré n’a pas besoin de croissance. La route de la soie est un boulevard de dépouilleurs.
Anti-crise climatique
L’UE révise ses traités d’importation-exportation. Quand ils sont indispensables, elle n’autorise que les échangent commerciaux avec des pays proches. Limitation du kilométrage des acheminements de marchandises. Transports routiers qui traversent notre Etat interdits.
La mondialisation est un triple fléau pour le globe.
1) Elle produit un faramineux gaspillage des ressources terrestre.
2) Elle amplifie la pollution.
2) Elle aggrave la détérioration climatique.
Et elle extermine la classe moyenne des Etats avancés. Les déchéances sociales en masse précipitent le pays autrefois apaisé (sans ennemis de classe) vers la guerre civile (gilets jaunes). La mondialisation fabrique en pagaille des produits de mauvaise qualité rapidement hors d’usage qu’il faut vite remplacer. Dépouillements industriels, révoltants, des biens de nos descendants. Outre que la globalisation allonge scandaleusement les transports de marchandises.
Protectionnisme de l’UE
Vis-à-vis des pays extérieurs, l’UE pratique un protectionnisme drastique. Les produits indispensables mais introuvables dans nos Etats fédéraux échappent aux surtaxes dissuasives. Taxation des produits d’un Etat de l’UE quand il est lointain, afin d’éviter le gaspillage kilométrique.
L’association des pays de l’UE cumule les avantages logistiques d’un seul territoire. Non seulement naturel, le protectionnisme environnemental est indispensable. La survie de l’humanité en dépend. Au moment de l’effondrement écologique, il est l’unique option salutaire. Il permet d’économiser les ressources terrestres. L’activité industrielle pour produire des objets de consommation inutiles baisse. Avec une industrialisation adaptée aux nécessités de populations raisonnables, la demande énergétique chute. La pollution diminue en proportion. Nos industriels ont tout intérêt à sauter sur l’occasion. Ils fabriqueront les produits venus de l’extérieur que l’Europe ne manufacture pas. Objets obligatoirement inusables. Dès lors, ces produits étrangers seront lourdement taxés.
Location généralisée
Avènement de la «location généralisée» des principaux produits. Obligation de fabriquer les appareils louables à proximité. Délocalisation interdite. Interdiction de l’obsolescence programmée. Au début, l’Etat aide les précaires à payer la location des appareils inusables.
On pose dès maintenant les premières pierres d’un changement énergique du destin national qui s’étalera sur des années (le paquebot ne tourne pas comme une barque). Le client y gagne triplement.
1) Aucune grosse dépense préalable.
2) Louage inférieur au prix, aujourd’hui, de l’appareil divisé par son nombre d’années utilisables (obsolescence programmée).
3) Sans cette location, en cas de panne, l’appareil est aussitôt remplacé. Le client floué n’a pas le temps d’effectuer différentes démarches ou d’étudier l’achat d’un nouveau produit.
Développement considérable du secteur de la réparation. Dans chaque Etat, beaucoup d’emplois en perspective. Il s’agit d’emplois locaux qui sont impossibles à délocaliser. Pendant longtemps, aucun robot ne remplacera l’homme pour venir chez le particulier dépanner ses appareils: frigo, machine à laver, aspi, lave-vaisselle, télé, clim, etc. Outre la chiotte au garage. Dès son ébauche, l’appareil louable est adaptable aux multiples innovations. On doit pouvoir le réparer indéfiniment. Y compris les smartphones, ainsi que toutes leurs pièces détachées. La fabrication d’appareils inusables coûte cher. Au fil du temps, leur location baissera. Location très rentable sur la durée. A terme, cette location deviendra modique. Le loyer qui subsiste sert à régler l’entretien et les réparations. L’ajout d’une innovation notable nécessite l’accord du client. L’aide de l’Etat aux précaires constitue en réalité une avance. Les industriels la rembourseront ultérieurement grâce aux locations s’étalant sur un temps illimité. L’aide étatique aux précaires concerne les appareils indispensables à la vie décente d’un homme moderne. Il faut faire baisser la consommation extravagante de terres rares qui ravagent d’immenses superficies et polluent follement l’environnement. Les riches se payent des produits «dernier cri»: grosse dépense ou prix de location très onéreux. Les appareils décrépits sont remis aux exclus: location dérisoire. Lors d’un déménagement, la plupart des appareils ménagers et produits techniques ne se déplacent pas. Donc moins de dépenses affectées au transport.
Néo-économie de l’UE
Interdiction de fabriquer des produits de mauvaise qualité dans l’UE.
Elimination des produits vite jetés au rebut. Et leurs emballages. Des usages imbéciles qui bousillent la planète. On parle d’une nouvelle industrie, incomparable, écologique. En se référant à notre économie originale, ne jamais oublier le sens prédominant du substantif: «épargner les dépenses». Les lois du marché continuent à s’appliquer puisqu’employées avec pondération, elles rendent d’irremplaçables services.
Rentabilité dans l’UE
Interdiction d’importer des marchandises déjà produites sur notre sol. Obligation d’installer des nouvelles usines sur les territoires où beaucoup d’habitants manquent de travail.
Les industriels, au lieu de tabler sur leurs ventes à l’étranger, bénéficieront des locations et réparations chez une clientèle répartie dans notre pays. Profits assurés. Enorme développement industriel. Besoin considérable de main-d’œuvre. Chômage dès lors inexistant. Economie de guerre pour triompher des éléments hostiles. Vaincre en étant imaginatifs et unis.
- Tout! Tout de suite!
- Impossible!
- Presque tout, bientôt!
- OK!
Nos entreprises ont intérêt à rapidement renouveler tous les produits importés. Les pénuries de médicaments cessent.
Produits personnels
Interdiction de vendre des appareils impossibles à démonter. Obligation de pouvoir remplacer facilement leur alimentation électrique. En cas de mauvaise production, le fabricant, l’artisan subit des sanctions civiques.
Lutte contre le gaspillage des ressources terrestres et la pollution qui s’ensuit. L’UE doit mettre un terme aux escroqueries légales des commerçants aigrefins.
Protection économique
L’UE n’autorise pas l’action prédatrice des lobbies industriels. Elle révoque tout participant aux décisions qui a un conflit d’intérêt.
Les lobbies poussent à la consommation inutile. S’agissant des produits toxiques, leur puissance est dévastatrice.
Modération intelligente
Rétribution des grands patrons limitée. Richesse des petits génies de la technologie limitée. Richesse de l’entrepreneur limitée, sauf si elle est investie dans des entreprises utiles à l’humanité. Richesse par héritage limitée (raisonnablement).
Gagner des sommes exorbitantes parce qu’on se trouve au bon endroit, au bon moment développe la cupidité: chancre de l’âme. Les entrepreneurs chanceux ne sont pas moralement habilités à disposer de fonds équivalents au pouvoir financier des Etats. Leurs capricieux projets concernant l’avenir humain relèvent de la puérilité romanesque. Effet d’un hubris débridé.
Anti-crise économique
Interdiction des procès d’entreprise contre l’Etat (tribunaux d’arbitrage internationaux). Transactions à haute fréquence interdites. Empêchement systématique des bulles économiques et financières par rapides contre-feux fiscaux. Les sentinelles de l’emballement monétaire, élues par le peuple, sont divers spécialistes qui détiennent un pouvoir effectif et indépendant. Cette police économique bride les hausses prohibitives: loyers, prix du mètre carré. Elle contrôle tous les domaines spéculatifs. L’UE impose des limites tarifaires. Elle interdit dans les Etats fédérés le dumping fiscal.
Les spéculateurs ne pourront plus séparer dramatiquement les populations. Il convient de restaurer le voisinage des différentes couches sociales. Proximité indispensable pour que règne l’apaisement civil. L’inique loi de l’offre et la demande cesse d’avoir cours. Premier arrivé, premier servi. Le dumping fiscal oppose les Etats fédérés dans une compétition implacable. Les multinationales des fesse-mathieux en profitent. L’unité de l’UE pète. Un Etat ramasse la mise comme une p… qui baisse ses prix. Et les autres, leur froc.
Publicité mesurée
Interdiction de la réclame pour les produits non indispensables, qui nécessitent beaucoup d’énergie et provoquent une forte pollution. La publicité remplace obligatoirement ses discours charmeurs par des informations honnêtes.
Publicitaires et consommateurs se goinfrent aux dépens des générations futures. La fièvre acheteuse est un Alzheimer social.
Personnaliser
Les riches sont encouragés fiscalement à faire personnaliser leurs véhicules par des professionnels. Utilisation des véhicules tout-terrain (grosse consommation de carburant) non autorisée en ville.
Emplois impossibles à délocaliser. Un véhicule personnalisé, aisément reconnaissable, présente peu d’intérêt pour les voleurs. Il empêche l’utilisation d’une fausse plaque pour tromper les radars.
Déplacements écologiques
L’UE interdit le commerce par correspondance de produits non écologiques. Elle favorise fiscalement le commerce de proximité.
Faire parcourir un trajet considérable à un produit le rend non écologique. Les immenses entreprises de vente par correspondance mettent en concurrence des produits du monde entier. Elles rassemblent les tares de la mondialisation. En tirant les prix vers le bas, on privilégie des mauvais produits, fabriqués par un personnel aussi peu rétribué que possible, l’obsolescence programmée, avec leurs séquelles anti-planétaires. Sans parler du négoce obscur de nos données personnelles. Les commerces de proximité éliminent la consommation d’énergie des particuliers pour faire leurs courses. De surcroît, ils maintiennent la sociabilité, indispensable dans toute collectivité. Création de nombreux emplois qualifiés. En fournissant des renseignements pointus sur leurs articles, les vendeurs éclairent la clientèle.
Frein écologique
Chaque citoyen obtient des autorisations annuelles de kilométrages pour se déplacer: automobile, train, avion, bateau… Egalement: kilométrage des livraisons personnelles de colis commerciaux. Interdiction des compagnies low-costs.
En fin d’année, les kilométrages non utilisés sont vendus dans la «Bourse des locomotions». Aubaines régulières pour les pauvres. Les acheteurs consomment ses surplus l’année suivante. Aucun investissement d’Etat. La gestion serrée des compagnies d’aviation permettant le transport à petit prix d’humain ou de fret porte une atteinte inexcusable contre notre biosphère. Se déplacer à perpète durant un week-end est une hérésie qui ruine l’environnement.
Protection touristique
Chaque citoyen obtient une autorisation annuelle pour ses déplacements touristiques. Création d’une «Bourse du tourisme». Les pauvres y vendent leur autorisation, aubaines régulières.
Ne prenant jamais de vacances, les démunis tirent profit de cette injustice sociale. Plus jamais de touristes en masses dévastatrices. Décrue de la pollution des lieux prestigieux. Culture privilégiée. Aucun investissement d’Etat.
Anti-gaspillage
L’UE interdit de détruire les produits neufs invendus.
Action criminelle quand un produit englouti les ressources non renouvelables du globe et augmente la pollution. Avec le SYAPA, si ces produits servent aux exclus, ils peuvent devenir un équivalent d’impôt anti-pauvreté. Les autres sont donnés aux démunis. Mieux que dépolluer, moins polluer.
Anti-pollution
L’UE interdit les objets en plastique.
Ils souillent les mers pour très longtemps.
3 - Vaincre la pauvreté
SYAPA (Système anti-pauvreté)
Chaque habitant du territoire français paie sa part d’impôt anti-pauvreté, y compris les exclus.
Principe: équivalence entre verser de l’argent, donner un bien, faire un travail.
1) Impôt anti-pauvreté payé d’une façon normale.
2) Travail anti-pauvreté, qui permet de faire fonctionner cette protection sociale sans verser une rémunération à des fonctionnaires.
3) Des biens (uniquement utiles aux pauvres) sont «donnés» par certaines entreprises à la place de l’argent.
Financement
S’ajoute au financement du SYAPA, la récupération de certains budgets qui actuellement remplissent leur mission de façon lacunaire: centres d’hébergement pour SDF, dépenses en nuitées d’hôtel, etc. Le montant de l’économie permise par la suppression des secteurs administratifs qui s’avèrent inefficaces pour lutter totalement contre l’indigence est affecté au SYAPA.
Diminution de l’actuel montant fiscal correspondant aux opérations payées par l’Etat pour lutter contre la pauvreté. Sinon les deux prélèvements doublonneraient. L’aide du SYAPA ne perturbe aucunement le marché puisque autrement, cette activité non encaissable n’existerait pas. Quand tout le monde travaille, secteur hors commerce du SYAPA compris, l’économie du pays est plus productive. La nation s’enrichit.
Eliminer les pertes
Le SYAPA s’occupe des surplus agricoles, d’ordinaire gâchés, qui servent alors d’impôt anti-pauvreté pour l’agriculteur.
D’une pierre deux coups: on évite le gâchis de récoltes et cela bénéficie pécuniairement au paysan. Opérations organisées par différents centres du SYAPA: déplacement des exclus qui récoltent les excédents, leur retour en ville avec la production sauvée. Eventuellement, certains exclus volontaires acceptent un travail de saisonnier, rétribué par l’agriculteur.
Surtaxe
Aussitôt l’aide du SYAPA obtenue (n’importe laquelle), la personne solliciteuse est soumise à une surtaxe dissuasive qui entre dans le budget anti-pauvreté. Le solliciteur aisé voit ses revenus et son standing contrôlés scrupuleusement.
Pour l’exclu qui ne verse aucun impôt sur le revenu, cette surtaxe est nulle. Pour la personne qui paye l’impôt sur le revenu, cette surtaxe est très lourde. Elle croît avec l’importance de l’impôt du contribuable. Surtaxe économique, efficace, simple, sans paperasses.
Justice
Les travaux d’intérêt général, qui constituent un scandale économique, se font désormais au profit unique des pauvres.
Le travail d’intérêt général vole celui d’un employé. Une économie juste ne peut l’admettre.
Travail
L’exclu qui accomplit le travail anti-pauvreté bénéficie d’une rémunération.
La rémunération du SYAPA est préférable à une allocation. Tout le monde participe à l’effort national. Pour l’exclu, la rémunération du SYAPA s’ajoute aux biens accordés en nature: logement, nourriture, énergie… En versant sa part fiscale sous forme d’heures de travail anti-pauvreté, l’ex-exclu devient davantage responsable politiquement. IMPORTANT: aucune comparaison avec la corvée d’antan. L’exclu qui fournit des heures d’activité civique travaille en réalité pour lui (aide uniquement destinée aux pauvres). S’y opposer serait moralement condamnable. Le pauvre aide le pauvre, sans l’administration, sans l’intermédiaire de fonctionnaires. C’est de l’entraide.
Chômage
L’exclu accomplit une activité utile à la société. Stricto sensu, le chômage s’efface, avec son accompagnement de symptômes débilitants. Cette activité permet d’inclure l’exclu. Elle rompt son isolement, lui évitant la désocialisation. Cette entraide peut s’appeler «fraternité». Relation jusqu’à aujourd’hui non mise en pratique. Elle est pourtant incluse dans notre devise nationale.
Volontariat
Les travaux de fonctionnement du SYAPA sont assurés par des volontaires.
Il s’agit de leur part fiscale anti-pauvreté. Aucune paye de fonctionnaire ne réduit le budget du système anti-pauvreté. Mesure peu coûteuse.
Défiscalisation
Certains contribuables solvables peuvent remplacer leur part d’impôt SYAPA (totalité ou une fraction) par des heures de travail anti-pauvreté. Donc défiscalisation sous forme d’argent. Même processus pour certaines entreprises.
Fonctionnement
Les chefs d’entreprise à la retraite qui le veulent peuvent diriger un «centre du SYAPA». Les cadres retraités peuvent y occuper des postes à responsabilité. Les employés retraités y occupent des postes correspondant à leur compétence. Les enseignants retraités transmettent un savoir utile aux exclus. Les artisans retraités ont essentiellement une activité pédagogique.
Le directeur d’un tel centre a seulement une obligation de résultat. Sa liberté est grande pour éradiquer la misère d’une manière économique. Ces centres exercent leur activité sur une superficie limitée, de sorte que leur budget restreint rend aisément repérable tout gaspillage, détournement, fraude, etc.
Activité
Chaque «centre du SYAPA» propose des activités diverses aux exclus sans qualification.
Exemples: travaux agricoles pour récolter des produits destinés aux exclus, rapporter ces surplus, manutention des marchandises, surveillance nocturne, nettoyage, livraison de repas aux exclus impotents, soutien moral aux exclus isolés ou dépressifs, s’occuper d’animaux et de plantes d’exclus, s’occuper d’animaux abandonnés dans les refuges, etc. Des exclus en groupe effectuent, sous forme d’impôt-anti-pauvreté, une surveillance diurne ou nocturne de leurs lieux d’habitation. Pas armés, ils ne font qu’alerter la police. Diminution des frais policiers. Aucun jeune sans qualification n’est laissé à l’abandon. Des garderies d’enfants facilitent l’activité anti-pauvreté pour les exclus parents.
Apprentissage
Chaque «centre du SYAPA» propose des activités permettant d’apprendre un métier, sous le contrôle de professionnels reconnus.
Exemples: fabrication d’abris équipés pour les SDF (programme de secours prioritaire), rénovation de locaux anciens où vivent des exclus, gestion des marchandises nécessaires aux exclus, maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, menuiserie, cuisine, comptabilité, secrétariat, mécanique auto, garderies d’enfants permettant l’activité professionnelle d’exclus parents, etc. L’exclu qui acquiert de solides connaissances professionnelles dans un ou plusieurs domaines grâce au programme anti-pauvreté augmente énormément ses chances d’être recruté par les employeurs du secteur commercial.
Enseignement
Afin d’améliorer sa scolarité, gratuité des cours particuliers pour l’élève en situation d’exclusion.
Vacations qui ne coûtent rien à l’Etat.
Bagage culturel
Les enseignants de toutes les disciplines transmettent leur connaissances aux exclus volontaires. Celui qui suit ses cours gagne des points positifs. Enseignement religieux non accepté, contrairement au fait religieux.
Savoir c’est pouvoir. Sans connaître de nombreuses choses, l’intelligence tourne à vide.
CV - recommandation
Les «centre du SYAPA» fournissent un CV comportant nombre d’indications utiles aux employeurs.
Indiqué sur le CV, l’inventaire du bagage culturel de l’exclu aide à convaincre l’employeur éventuel.
Logement
Un logement personnel est immédiatement attribué à chaque exclu. Dès que tous les SDF disposent d’un logement de secours, le programme anti-pauvreté améliore l’habitat des exclus.
Chacun à la clé de son logis. Posséder une adresse personnelle est indispensable dans le monde du travail. Chaque logement de secours, bien que sommaire, dispose du confort minimum. Aucun loyer. Seconde étape: construction d’immeubles en zone moins excentrée. Rénovation d’appartements dans des quartiers convenables. Disparition de l’épouvante d’être jeté à la rue, qui rend malade, qui rend violent, qui rend fou. Disparition de la mendicité.
Passoire thermique
Chaque «centre du SYAPA» fait calfeutrer les logis mal isolés d’exclus.
Aucune dépense d’Etat.
Sanctions
L’exclu rempli chaque année un formulaire du SYAPA, garantissant sur l’honneur l’exactitude de sa déclaration. Aussi: le non-exclu, l’élève, l’entreprise, le chef d’entreprise. En cas d’inexactitude notable, la rémunération du travail anti-pauvreté diminue. Pour tous, contrôle minutieux. La part maximum d’impôt anti-pauvreté de l’entreprise est multipliée par un coefficient dissuasif.
Les sanctions du SYAPA qui s’additionnent forment une augmentation d’impôt peu discutable puisque celle-ci correspond à un comportement nuisant au vivre ensemble. L’impôt actuel atteint une population dans son ensemble. Beaucoup d’auteurs de préjudices socio-économiques échappent ainsi aux pénalisations. L’individu ayant un comportement citoyen paie autant que l’antisocial. Avec la fiscalité du SYAPA équitablement personnalisée, seuls ceux qui pénalisent l’économie du pays payent pour réparer les dégâts.
SYAPA 2
Fonctionnement similaire. La pauvreté neutralisée, le SYAPA passe quelques crans au-dessus.
Travail-impôt et fournitures bénéficient maintenant à la petite classe moyenne, une majorité d’individus. Pas la grande richesse, mais l’assurance d’un confort suffisant jusqu’à ses derniers jours. Liberté d’innover en permanence. Les riches ne disparaissent pas. Pouvoir s’enrichir grâce à la «loterie civique» est un puissant moyen de pression sur les éventuels délinquants. La société aurait tort de s’en priver. Par ailleurs, l’égalité forcée (devenant vite une pénurie partagée), est un dogme funeste. L’histoire le prouve. Cette ineptie a fait d’innombrables victimes.